Depuis quelques années ils sont là, quelque part dans la salle…
On finit par connaître leurs visages, chaque nouvelle rencontre est un miracle, parfois l’une ou l’un manque à l’appel.
On sait où ils sont assis, ils sont faciles à repérer avec leur enthousiasme, leurs sourires plus éclatants que les autres, on leur fait des petits signes de la scène. C’est simple, s’ils n’étaient plus là, ils nous manqueraient !
Les enfants sont partout les mêmes, leurs douleurs partout aussi insupportables.
Ce qui fait la différence, ce sont les regards portés sur eux.
Celui de Carole est magnifique, et fidèle depuis des années.
C’est pourquoi il faut la soutenir, même si rien ne l’arrêtera jamais dans cette course contre l’hideuse maladie, cette course à l’amour.
Jean-Jacques Goldman